Welcome to Inkbunny...
Allowed ratings
To view member-only content, create an account. ( Hide )
My characters for a campaign Starfinder rpg tabletop
« older newer »
Flo0cK3
Flo0cK3's Gallery (64)

[Story]Saga mp3 [FRENCH] Les annales de la compagnie dorée

[Story] Audiobook project [English trad] Chronicles of the Golden Compagny
les_annales_de_la_compagnie_dor_e.txt
Keywords humanoid 16195, story 14127, multiple characters 10672, french 930, saga 490, mp3 306
Saga mp3 Donjons & Gros Con, Annales De La Compagnie Dorée.
Prélude
(Bruit de pluie battante, vent sifflant. Une porte grince et claque. Un fond sonore de taverne se met en place : rires gras, chopes qui s'entrechoquent, un luth mal accordé qu'on gratte à contresens.)
(Narrateur, voix grave et cynique, en alexandrin)
Écoutez, mes amis, et tendez donc l'oreille,
Car voici un récit aux sombres et vils merveilles.
Ici, point de héros aux cœurs purs et sacrés,
Seulement des idiots, des fous, des égarés.
Nous sommes en ces lieux qu'on nomme... ah, peu importe,
Un trou sans avenir, une bourgade morte.
Le genre d'endroit si fade et si peu inspirant,
Que même ses habitants l'oublient en un instant.
(Un client bourré dans le fond)
"Comment ça s'appelle déjà ici ?"
(Un autre, aussi torché)
"Je sais pas, et j'm'en fous !"
(Narrateur, un sourire en coin)
Voyez ? Je vous l'avais bien dit ! Qu'il est beau, ce village,
Avec ses rues boueuses et son parfum de fromage.
Un vrai nid à brigands, à mendiants, à fainéants,
Où l'on vend du poison en guise de vin blanc.
La taverne ? Ah, oui ! Parlons de cet endroit,
Où l'on vient se perdre, où l'on sombre avec joie.
Un plafond écroulé, des bancs mal équarris,
Un tenancier fourbe, et des verres pas lavés depuis... depuis ?
Hmmm, je dirais... depuis la mort du dernier roi !
(Le tavernier, outré)
"Hé ! Mes verres sont propres ! ... je les aient léchés ."
(Narrateur, sarcastique)
Mais bien sûr, mon ami, ton hygiène est parfaite...
Si parfaite que même la peste y ferait retraite !
Mais trêve de médisance, passons au principal :
Voici nos protagonistes, des cas très... spéciaux.
Des âmes en errance, pleines de bons gros défauts,
Prêtes à se fourrer dans un sacré bourbier...
Mais ça, vous le verrez bien assez tôt.
Car oui, chers auditeurs, c'est là que tout commence,
Une nuit, une bière, et un brin d'imprudence...
Approchez, prenez place, riez, pleurez, tremblez,
Ce conte va débuter... et vous allez le regretter.
(Le fond sonore de la taverne continue : des rires gras, des éclats de voix, une bagarre qui démarre puis s'arrête aussitôt faute d'énergie. La pluie martèle toujours le toit, rythmée par le vent hurlant.)
(Narrateur, toujours en alexandrin, narquois et cynique)
Dans ce lieu décrépit, où l'on boit plus qu'on pense,
Deux âmes bien distinctes partagent leur présence.
L'un, bavard et vain, se noie dans ses récits,
L'autre, tel un roc, encaisse et endure sans bruit.
Là-bas, au fond, sous une chandelle mourante,
S'érige un duel... non pas d'épées tranchantes,
Mais de patience et d'ego, d'ennui et d'arrogance,
Où l'un parle trop, et l'autre... s'en balance.
(On s'approche de leur table. Mözzer parle fort, un peu éméché. On entend Iscomakhos souffler imperceptiblement.)
(Mözzer, grandiloquent et exalté)
Car vois-tu, cher ami, ce qui me rend unique,
C'est mon talent sans borne, ma puissance mystique !
Je suis un artiste, un mage, un danseur,
Un guerrier sans égal, un esprit supérieur !
(Iscomakhos, laconique)
...Hmpf.
(Narrateur, pompeux)
Écoutez, braves gens, et tenez-vous bien droit,
Car voici Mözzer, le plus grand... selon moi !
(Mözzer, ravi)
Ah ! Enfin un conteur qui sait reconnaître
Que mon talent brille d'un feu des plus êtres !
(Narrateur, agacé)
D'un éclat d'or pur, il brille et resplendit,
Et son ego, lui, touche presque l'infini.
( Mözzer flatté)
Oui, oui, continuez, j'aime où vous allez !
Mais n'omettez pas ma prestance innée !
(Narrateur, soupirant)
Il parle, il disserte, il se pense un érudit,
Mais hélas, tout le monde sait qu'il est juste... un abruti.
(Mözzer, outré)
QUOI ?! Un abruti ?! Mais quelle infamie !
Je suis un génie, une étoile, une symphonie !
(Narrateur, imperturbable)
Avec morgue et verve, il vous vend du génie,
Mais ce qu'il raconte, ma foi, sent l'ânerie.
(Mözzer, outré puis hésitant)
Oh, je vous en prie, quel outrage affreux !
... Attendez... c'est une insulte, ou c'est flatteur un peu ?
(Narrateur, moqueur)
Chantelame subtil et voleur assassin,
Il danse et tournoie comme un beau baladin.
(Mözzer, satisfait)
Ah, enfin, vous voyez ! Oui, je virevolte !
Une foudre d'acier, une flamme qui s'exalte !
(Narrateur, pince-sans-rire)
Ses dagues enchantées fendent l'air avec grâce,
Pendant qu'il s'exclame : « Admirez donc ma classe ! »
(Mözzer, fier)
C'est vrai ! J'ai de l'allure, du style et du panache !
Mais dites-moi, pourquoi ce ton un peu vache ?
(Narrateur, ignorant la question)
Il bondit, il vire, il pare et esquive,
Mais l'ennui, c'est qu'il parle et qu'il reste pénible.
(Mözzer, outré)
Comment ?! Moi, pénible ?! Quelle mauvaise langue !
J'embellis les récits, j'enflamme la harangue !
(Narrateur, railleur)
Ses alliés le maudissent, ses ennemis s'en rient,
Car entre deux coups, il ne ferme jamais son bec maudit.
(Mözzer, offensé)
C'est faux ! C'est injuste ! J'ai un verbe élégant !
Et puis... bon d'accord... je parle un peu souvent...
(Narrateur, satisfait)
Pourquoi le garder ? Car il sait se battre,
Son style est parfait, sa parade, un théâtre.
(Mözzer, se rengorgeant)
Exact ! Enfin, un hommage mérité !
Continuez, conteur, je suis tout exalté !
(Narrateur, faussement innocent)
Mais s'il ne meurt pas sous une lame bien placée,
Ce sera sans nul doute... pour trop avoir parlé !
(Mözzer, paniqué)
Attendez, attendez, qu'entendez-vous par là ?
Ne seriez-vous pas... en train de me menacer ?!
(Mözzer, sourire en coin)
Oh non, cher ami... Ce n'était qu'une pensée.
Mais si un jour un coup vous venait à rater...
Priez que l'ennemi ait les nerfs pour vous écouter !
(Mözzer, nerveux)
... Oui, bon, peut-être... je devrais... ralentir...
Un peu... mais à peine ! Faut pas trop m'en demander !
(Narrateur, toujours en alexandrin, avec emphase et ironie)
Voyez donc ce prodige, ce prince de l'éclat,
Ce fils du grand été, ce joyau du fracas.
Un Eladrin superbe, un astre d'arrogance,
Un miroir d'or pur où danse l'insolence.
Haut et mince, sculpté tel un dieu oublié,
Il brille d'un éclat que nul ne peut nier.
Sa peau semble forgée dans l'or et la flamme,
Son regard flamboyant vous scrute... et vous condamne.
Ses oreilles pointues, fines comme des lames,
Frémissent aux échos des rumeurs et des drames.
Son manteau, long et souple, cascades d'ambre et d'or,
Dissimule aux regards des lames, un trésor.
Car oui, sous sa prestance, sous son port souverain,
Se cachent des poignards au fil cruel et fin.
Dans les plis de sa veste, mille ruses sommeillent,
Prêtes à éclore sous des mains sans pareilles.
Et que dire, enfin, de son précieux grimoire,
Ce livre d'incantations, cet écrin de savoir ?
Un artefact divin, un ouvrage éclatant,
Doré, bien sûr... car tout doit l'être, évidemment.
(Un silence, puis une exclamation outrée.)
(Mözzer, offusqué)
Évidemment, dis-tu ?! Quelle question absurde !
Si ce n'est pas doré, c'est d'un goût bien trop rude !
L'élégance, mon cher, se pare de lumière,
Tout le reste est fadeur, banalité grossière !
(Narrateur, faussement admiratif)
Oh, mais qu'il est brillant, qu'il est fin, qu'il est pur,
Un astre, un soleil... ou bien juste une rature.
(Iscomakhos, toujours stoïque)
Plutôt une raclure non ?
(Mözzer, outré)
Insolent narrateur ! Ma grandeur te dépasse !
Mais soit, continue donc... montre-moi plus de grâce... Attend quoi ?
(Le client bourré dans le fond)
Feur !
(Narrateur, solennel)
Il est un guerrier dont l'ombre est menace,
Un veilleur des plans, un gardien sans audace...
(Iscomakhos, laconique)
...Hmpf.
(Narrateur, poursuivant)
Il veille en silence, sans mot superflu,
Car parler, après tout, est souvent superflu.
(Iscomakhos, approuve sobrement)
...Exact.
(Narrateur, moqueur)
Son regard perçant glace tous ses pairs,
Un œil sans ciller qui fait froid dans l'air.
(Iscomakhos, impassible)
...C'est utile.
(Narrateur, souriant)
Il manie la coutille, tranchante et rapide,
Fendant l'espace d'une coupe limpide.
(Iscomakhos, platement)
C'est une arme efficace.
(Narrateur, haussant un sourcil)
Sans rire ? Nous l'avions bien deviné,
Puisque mille ennemis sont déjà tombés.
(Iscomakhos, indifférent)
Ils étaient là. J'ai frappé. Ils sont morts.
(Narrateur, soupirant)
...Quelle éloquence ! Quelle vivacité !
Que de mots servis avec tant d'agilité !
(Iscomakhos, légèrement agacé)
Les mots ne servent à rien. L'action seule compte.
(Narrateur, taquin)
Mais bien sûr, Ô stoïque guerrier,
Le silence est d'or, mais le récit doit briller !
(Iscomakhos, croisant les bras)
...Faites.
(Narrateur, satisfait)
Il arpente les plans, traquant sans relâche,
Sans un bruit, sans un cri, sans un rire qui gâche.
(Iscomakhos, platement)
Rire est inutile.
(Narrateur, moqueur)
Ah bon ? Quelle vie palpitante et joyeuse !
Toujours austère, jamais curieuse ?
(Iscomahos, implacable)
L'efficacité avant tout.
(Narrateur, faussement effrayé)
Oh, quelle terreur ! Voilà bien un sort,
Un guerrier si froid que l'humour en est mort !
(Iscomakhos, hausse un sourcil)
L'humour est une faiblesse.
(Narrateur, levant les mains)
Que c'est triste ! Que c'est morne ! Que c'est sans saveur !
Mais efficace, il est vrai... jusqu'à la douleur.
(Iscomakhos, sèchement)
Précisément.
(Narrateur, résigné)
Bien, bien, Ô statue, ô sentinelle sans âme,
Garde donc tes mots comme on garde sa lame.
Mais si un jour un portail venait à faillir,
Qu'adviendra-t-il si tu devais... parler pour avertir ?
(Iscomakhos, après un long silence)
...J'utiliserai un geste.
(Narrateur, dépité)
Par tous les plans... Quelle plaie !
Parler avec toi, c'est hurler dans un puits !
(Iscomakhos, indifférent)
Alors ne parle pas.
(Narrateur, vaincu)
...Bon, très bien.
Fin du récit.
(Iscomakhos, se lache )
...Lame au vent, je vais,
l'âme en paix, droit sur ma voie,
le monde s'efface.
(Narrateur, toujours en alexandrin, avec gravité et mystère)
Voici l'autre extrême, l'ombre au bord du néant,
L'écho d'un autre monde, un souffle déclinant.
Point d'or ni d'éclat sur ce guerrier austère,
Seulement l'acier froid et l'ombre d'un mystère.
Un Githzerai d'ailleurs, issu des cieux brisés,
D'un plan où seuls survivent les âmes affûtées.
Grand et mince, sculpté par l'âpreté du vide,
Il se dresse, impassible, sous un ciel livide.
Sa peau d'ocre terni évoque un monde ancien,
Ses yeux vert émeraude transpercent le destin.
Ses cheveux, longs et pâles, linceuls d'un temps passé,
Sont noués en silence, jamais décoiffés.
Son arme ? Une coutille, taillée pour l'absolu,
Dont la danse est plus sûre qu'un serment entendu.
Sur son dos, trois javelines, dressées en sentinelles,
Comme trois juges muets d'une mort solennelle.
Son harnois de bronze, poli par les combats,
Ne cache point son front, ni son regard sans éclats.
Car il veut, sans détour, qu'avant l'ultime instant,
Ses ennemis plongent dans ses yeux écrasants.
(Un silence pesant, puis une voix calme, implacable.)
(Iscomahos, sobrement)
La peur est un masque.
Que vaut une mise à mort
sans témoin sincère ?
(Narrateur, un frisson dans la voix, presque admiratif)
Ah... Peu de mots, mais lourds. Un roc sous les tempêtes...
Voyez donc ce colosse, et tremblez en cachette.
Mözzer pérorait, Iscomakhos subissait,
Quand soudain, dans un fracas, tout fut balayé.
(La porte s'ouvre violemment, faisant trembler la taverne. Un silence s'installe. Tous les clients se retournent.)
Car dans l'encadrement, martelant le plancher,
Se tenait un colosse, un bloc à décoiffer.
Un homme noir, massif, au crâne dégarni,
Dont la barbe crépue défiait l'infini.
Si longue et si drue qu'elle semblait posséder,
L'étrange faculté de tout récurer.
D'un simple mouvement, d'un geste assuré,
Il pouvait nettoyer une marmite brûlée.
Son harnois d'adamantine, forgé pour le carnage,
Renvoyait les reflets d'innombrables ravages.
Et dans son poing noueux, menaçant, assuré,
Dormait un marteau prêt à tout fracasser.
(Un silence... puis une toute petite voix s'élève.)
(Murielle, enthousiaste, avec sa voix fluette.)
« Tadaaaaam ! »
(Narrateur, reprenant avec ironie.)
Oh, mais quelle entrée, quelle force, quel panache !
Et pourtant, à côté, comme une ombre qui passe,
Voltigeait un éclat, un frêle papillon,
Un bout d'elfe ailée, une fée en rayon.
Vingt-huit centimètres, des ailes chatoyantes,
Un sourire radieux, une ardeur éclatante.
Vêtue de cuir clouté, lame au flanc, viole en main,
Elle volait sans effort, riant sur le chemin.
Blonde et lumineuse, aux yeux clairs, fascinée,
Elle lorgnait Marcel avec intensité.
Car, voyez-vous, ce roc d'une brute infamante,
Avait su conquérir cette âme charmante.
(Un frisson parcourt l'assemblée, tandis que Marcel parle enfin, avec sa voix de rocaille et son verbe corrosif.)
(Marcel, grognon et rustre.)
« Bordel de merde, ça pue la sueur et la pisse !
Va falloir que j'vous cause, et j'suis pas là pour les miss. »
(Murielle, riant doucement, en volant autour de sa tête.)
« Oh, Marcel, voyons, un peu de politesse !
Ne fais pas ton ours, montre-nous ta noblesse ! »
(Marcel, irrité, grogne et tape du pied.)
« M'en bats les couilles, Murielle, descend d'là !
Et arrête de m'reluker comme un putain d'rat ! »
(Narrateur, soufflant d'amusement.)
Ah, quelle complicité, quel duo sans égal...
L'un tonne et tempête, l'autre danse et s'emballe.
Mais s'ils sont ici, c'n'est pas pour boire un coup...
Leur mission les attend... et elle promet des coups.
(Écran Noir. Fin de la scène.)
(Narrateur, ton solennel et moqueur) :
Ainsi donc, nous voici, fidèles spectateurs,
Plongés dans la suite de nos fiers orateurs !
Quatre larrons que l'ivresse réunit,
Dans cette taverne où fermentent leurs ennuis.
Car si l'or manque au fond de leurs bourses trouées,
C'est bien d'aventure qu'ils veulent se bourrer !
Mais trêve d'attente, et que nul ne s'offusque,
C'est Marcel qui se lève et frappe du poing brusque !
[Marcel cogne bruyamment la table, le silence se fait dans le groupe.]
(Marcel, ton bourru, grognon) :
Bon, tas d'feignasses ! Écoutez-moi bien là,
J'ai une mission, faut qu'on bouge au plus bas.
Y'a un nobliau qu'on doit bien escorter,
Un p'tit trou du cul qui faut pas bousculer.
Mözzer (sarcastique) :
Un nobliau ? Un être fin, raffiné ?
Un prince élégant, un héros bien né ?
Murielle (curieuse, un brin naïve) :
Oh, un jeune noble ! Que devons-nous faire ?
Doit-on lui chanter des louanges sincères ?
Iscomakhos (impassible) :
Le protéger, sans doute. Un fardeau de plus.
Que l'or soit en jeu, ou même quelques écus.
Marcel (exaspéré) :
Le gosse, c'est Octave, un p'tit prince pourri,
Un blaireau couard, un gros tas mal appris !
Y hurle sur l'monde, il aime torturer,
Si j'étais pas payé, j'le laisserais crever.
[Silence gêné dans le groupe, Mözzer ricane doucement.]
Narrateur (ironique) :
Ah, quel doux tableau que voici dévoilé !
Un noble à chérir, un tas de mocheté !
Mais l'or est l'or, et la faim reste forte,
Ainsi nos héros se lèvent et se transportent.
[Bruit de chaises repoussées, pas dans la taverne, puis porte qui s'ouvre.]
[Transition sonore : extérieur, vent léger, quelques bruits de pas.]
Narrateur :
Ainsi donc, en file, ils partent d'un pas lourd,
Vers un manoir d'un goût à faire la cour !
Une bâtisse grasse, aux tours boursouflées,
Refuge d'un père qui chérit sans compter.
[Bruit de porte qui s'ouvre, des domestiques s'affairent.]
Père d'Octave (chaleureux, trop bienveillant) :
Ah, vous voilà ! Mes braves, nobles et fiers,
Prenez soin d'Octave, épargnez-lui tout fer.
Couvrez-le d'égards, obéissez sans bruit,
Rendez-le heureux, c'est tout ce que je lui dis !
Murielle (douce mais perplexe) :
Un fils si chéri, quel amour paternel !
Quel tendre élan, un souci naturel !
Marcel (grogne, bas) :
Trop d'amour rend con, j'vais pas changer d'avis,
Le gamin est foutu, et c'est moi qu'ça ravit.
Mözzer (souriant, carnassier) :
Oh, mais quel honneur ! Escorter la fange,
J'espère qu'il suinte, qu'il pue et qu'il mange.
Iscomakhos (imperturbable) :
L'or se gagne parfois dans le pire des sorts,
Notre charge est fixée, allons prendre ce corps.
Narrateur :
Et c'est ainsi qu'ils entrèrent dans l'antre,
À la rencontre du noble petit ventre.
Car oui, mes amis, sous ces dorures,
Se cachait Octave... la pire des ordures !
[Bruit de porte qui s'ouvre. Un jeune garçon renifle, puis parle d'un ton hautain et insupportable.]
Octave (nasillard, méprisant) :
Vous voilà enfin, bande de minables !
Je veux partir, soyez redoutables !
Pas d'écorchures, pas de fatigue,
Et surtout pas de bruits stupides !
Murielle (faussement enjouée) :
Oh, quel grand homme, quelle noble prestance,
Quel charisme, quelle élégance !
Marcel, (goguenard) :
Trop d'fils à papa, pas assez d'claques,
J'ai qu'une envie : l'attacher dans un sac.
Mözzer (feignant la joie) :
Allons, partons ! Il a hâte, ce cher gosse,
Vers Mochebourg, que le voyage s'amorce !
Narrateur (ton railleur) :
Ainsi donc s'achève ce chapitre heureux,
Un garçon charmant, de quoi rêver mieux !
Mais en route, l'aventure attend de pied ferme,
Et nos héros, déjà, nourrissent du germe...
...D'un accident fâcheux, d'un faux pas dans l'marais,
D'un détour mystérieux... qui sait ce qui naît ?
[Musique de fin, ambiance mystérieuse et comique.]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
page
1
page
2
page
3
page
4
page
5
page
6
page
7
page
8
page
9
page
10
page
11
page
12
page
13
page
14
page
15
page
16
page
17
page
18
page
19
page
20
page
21
page
22
page
23
page
24
page
25
page
26
page
27
page
28
page
29
page
30
page
31
page
32
page
33
page
34
page
35
page
36
page
37
page
38
page
39
page
40
page
41
page
42
page
43
page
44
page
45
page
46
page
47
page
48
page
49
page
50
page
51
page
52
page
53
page
54
page
55
page
56
page
57
page
58
page
59
page
60
page
61
page
62
page
63
page
64
page
65
page
66
page
67
page
68
page
69
page
70
page
71
page
72
page
73
page
74
page
75
page
76
page
77
page
78
page
79
page
80
page
81
page
82
page
83
page
84
page
85
page
86
page
87
page
88
page
89
page
90
page
91
page
92
page
93
page
94
page
95
page
96
page
97
page
98
page
99
page
100
page
101
page
102
page
103
page
104
page
105
page
106
page
107
page
108
page
109
page
110
page
111
page
112
page
113
page
114
page
115
page
116
page
117
page
118
page
119
page
120
page
121
page
122
page
123
page
124
page
125
page
126
page
127
page
128
page
129
page
130
page
131
page
132
page
133
page
134
page
135
page
136
page
137
page
138
page
139
page
140
page
141
page
142
page
143
page
144
page
145
page
146
page
147
page
148
page
149
page
150
page
151
page
152
page
153
page
154
page
155
page
156
page
157
page
158
page
159
page
160
page
161
page
162
page
163
page
164
page
165
page
166
page
167
page
168
page
169
page
170
page
171
page
172
page
173
page
174
page
175
page
176
page
177
page
178
page
179
page
180
page
181
page
182
page
183
page
184
page
185
page
186
page
187
page
188
page
189
page
190
page
191
page
192
page
193
page
194
page
195
page
196
page
197
page
198
page
199
page
200
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
next
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
previous
page
 
 
page
1
page
2
page
3
page
4
page
5
page
6
page
7
page
8
page
9
page
10
page
11
page
12
page
13
page
14
page
15
page
16
page
17
page
18
page
19
page
20
page
21
page
22
page
23
page
24
page
25
page
26
page
27
page
28
page
29
page
30
page
31
page
32
page
33
page
34
page
35
page
36
page
37
page
38
page
39
page
40
page
41
page
42
page
43
page
44
page
45
page
46
page
47
page
48
page
49
page
50
page
51
page
52
page
53
page
54
page
55
page
56
page
57
page
58
page
59
page
60
page
61
page
62
page
63
page
64
page
65
page
66
page
67
page
68
page
69
page
70
page
71
page
72
page
73
page
74
page
75
page
76
page
77
page
78
page
79
page
80
page
81
page
82
page
83
page
84
page
85
page
86
page
87
page
88
page
89
page
90
page
91
page
92
page
93
page
94
page
95
page
96
page
97
page
98
page
99
page
100
page
101
page
102
page
103
page
104
page
105
page
106
page
107
page
108
page
109
page
110
page
111
page
112
page
113
page
114
page
115
page
116
page
117
page
118
page
119
page
120
page
121
page
122
page
123
page
124
page
125
page
126
page
127
page
128
page
129
page
130
page
131
page
132
page
133
page
134
page
135
page
136
page
137
page
138
page
139
page
140
page
141
page
142
page
143
page
144
page
145
page
146
page
147
page
148
page
149
page
150
page
151
page
152
page
153
page
154
page
155
page
156
page
157
page
158
page
159
page
160
page
161
page
162
page
163
page
164
page
165
page
166
page
167
page
168
page
169
page
170
page
171
page
172
page
173
page
174
page
175
page
176
page
177
page
178
page
179
page
180
page
181
page
182
page
183
page
184
page
185
page
186
page
187
page
188
page
189
page
190
page
191
page
192
page
193
page
194
page
195
page
196
page
197
page
198
page
199
page
200
by Flo0cK3
First in pool
Last in pool
j'écris une saga mp3 qui pour l'instant n'a pas grand chose à voir avec le fandom furry.
Si cela vous plaît vous pouvez me rejoindre sur discord !
je cherche une équipe de traducteur et de doubleur !
https://discord.com/channels/1356327011722727605/135635...

Keywords
humanoid 16,195, story 14,127, multiple characters 10,672, french 930, saga 490, mp3 306
Details
Type: Writing - Document
Published: 1 month, 1 week ago
Rating: General

MD5 Hash for Page 1... Show Find Identical Posts [?]
Stats
11 views
0 favorites
3 comments

BBCode Tags Show [?]
 
Siberion
1 month ago
bon courage mais ça à l'air bien drôle ;) la suite va être amusante je pense ^^
Flo0cK3
1 month ago
hello sib, j'ai continué la suite ici : https://www.wattpad.com/story/392050443
Siberion
1 month ago
je garde le lien pour la lecture ^^ merci :)
New Comment:
Move reply box to top
Log in or create an account to comment.